Vous vous levez le matin avec des douleurs au dos ou aux cervicales ?
Ces douleurs s’estompent dans la journée et reviennent tous les matins ?
Vous avez peut-être une literie non adaptée à vos besoins !
Le sommeil est le seul moment où vos muscles peuvent totalement se relâcher et bien cicatriser des tensions accumulées dans la journée. Une bonne literie sera donc essentielle.
L’ostéopathie est une médecine préventive avant tout, et mon rôle est également de vous prémunir contre toutes les « agressions » extérieures qui peuvent venir interférer dans le bon traitement ostéopathique.
Pour cette raison, nous aborderons aujourd’hui un environnement important puisqu’on y passe environ 1/3 de sa vie !
Comment choisir mon matelas ?
Avant tout, il parait évident de dire que chaque individu aura sa literie de prédilection en fonction de ses habitudes de sommeil et de ses antécédents.
De même, une personne de 1m80 qui pèse 80kg n’aura pas le même confort sur un matelas convenant à une autre personne de 1m50 pesant 40kg.
Pour trouver un bon matelas, l’idéal sera de le tester en vrai ! A l’ère du numérique et de la commande en ligne cela fait un peu vieux jeu, mais rien de mieux pour trouver le type de literie qui vous convient.
Tout d’abord, il existe plusieurs sortes de matelas, dont les principales sont :
– Latex
– Ressorts
– Mousse mémoire de forme
Chacune a ses caractéristiques et son type de confort. Les deux premiers conviennent souvent au plus grand nombre, alors que le dernier fait moins facilement l’unanimité bien que certains ne jurent que par lui.
En effet, la densité du matelas peut être la même avec les différentes matières possibles. Ce qui va changer est surtout la durabilité et donc le prix…
Fréquemment, on entend que plus un matelas est dur, plus il offre un bon maintien du dos. Cet adage n’est pas forcément exact. Une literie trop rigide va créer des tensions (notamment au niveau du bassin), entraînant des douleurs. De même, un matelas trop mou, en affaissant le dos par rapport au bassin, créera également des tensions génératrices de douleur. Il faut donc prendre le temps d’essayer différents matelas, de s’y positionner comme on a l’habitude de s’endormir et de voir, après quelques minutes, si on est confortablement installé ou non.
Je conseille souvent à mes patients une literie plus rigide avec des renforts dans les zones clés (comme les lombaires), pour respecter les courbures du corps.
De même, je préconise souvent deux matelas distincts quand vous êtes en couple avec deux corpulences éloignées. Cela permet une meilleure durabilité et un confort individuel optimal.
Concernant le matelas à mémoire de forme, le sentiment est plus mitigé.
Cette technologie est très intéressante mais la qualité de celle-ci est fortement corrélée à son coût.
Les patients sont souvent déçus d’un matelas mémoire de forme peu onéreux car il devient vite mou et garde l’empreinte du corps. Or « mémoire de forme » veut dire que le matelas sait retrouver sa forme de base, comme à la sortie de l’usine. Ce qui veut dire que lorsque vous bougez dans la nuit, le matelas reprend immédiatement la nouvelle empreinte de votre corps, tout en reprenant sa forme d’origine dans les zones que vous venez de libérer.
Le soucis avec un mauvais matelas à mémoire de forme, c’est qu’il est très vite incapable d’assurer sa fonction de base, c’est-à-dire reprendre sa forme lorsque vous vous mobilisez. Il reste mou à l’endroit que vous venez de quitter et garde l’empreinte du corps.
En définitive, il vaut mieux avoir un très bon budget pour acheter un matelas à mémoire de forme d’excellente qualité ou passer son chemin et choisir un matelas plus classique pour éviter les mauvaises surprises après quelques nuits.
Un bon matelas aura une durée de vie moyenne de 8-10 ans généralement.
Et pour l’oreiller ?
L’oreiller est modulable en fonction de vos positions de sommeil :
- Si vous dormez sur le dos, préférez un oreiller plus rigide pour assurer une cohérence avec les courbures de votre colonne vertébrale.
- Si vous dormez sur le côté, prenez en un mi-ferme pour garder également une neutralité des cervicales.
- Si vous dormez sur le ventre (ce qui n’est pas l’idéal), le mieux sera un oreiller dit « galette » très plat, voire pas d’oreiller du tout pour éviter d’incliner les cervicales dans une mauvaise position.
Pour la matière de votre oreiller, cela va également dépendre de votre budget.
Les oreillers en plume offre un confort généralement préféré par les utilisateurs de ceux-ci, car ils s’adaptent au poids de la tête, mais coûtent plus cher et durent en moyenne 3 ans.
Les oreillers synthétiques durent en moyenne 5 ans, mais ont une densité plus uniforme qui peut générer certaines tensions musculaires s’ils sont trop fermes.
Pour les oreillers à mémoire de forme, la problématique sera la même que pour les matelas, la qualité étant généralement assez chère.
Quant aux oreillers dits « ergonomiques », ils sont tout à fait adaptés aux personnes dormant sur le dos, à condition de ne pas se retourner sur le côté ou le ventre au cours de la nuit, ce qui est assez peu répandu.
Les literies « orthopédiques », « anti mal de dos », un bon plan pour mon mal de dos ?
Le terme orthopédique est médical. Ce mot est souvent utilisé à mauvais escient car il sous-entend qu’un médecin orthopédiste a participé au développement du matelas, ce qui est rarement le cas.
Il en va de même pour les literies estampillées « anti mal de dos », « anti lumbago » ou d’autres adjectifs purement marketing qui, pour la majeure partie d’entre eux, ne reposent sur aucune base scientifique.
Il convient donc de choisir sa literie sans prendre en compte ces qualificatifs.
L’ostéopathie, présente pour vous aider
Votre ostéopathe est bien évidemment là pour vous conseiller et vous fournir une aide pour comprendre vos besoins de literie en fonction de vos antécédents et de vos courbures.
De même, l’ostéopathe pourra vérifier votre équilibre corporel et vous aider à réduire vos tensions qui peuvent être en rapport ou non avec votre literie.